Il y a des blessures qui ne se voient plus… mais qui continuent de vibrer. Mon client — appelons-le Marc — est en arrêt depuis deux ans pour burn-out. Il a repris pied petit à petit : il dort mieux, il respire, il a retrouvé un rythme, il sourit à nouveau. En surface, tout semble aller mieux.
Et pourtant… dès qu’il envisage de retravailler, une angoisse revient. Une boule dans le ventre. Une peur diffuse, presque irrationnelle. Celle de revivre la violence qu’il a subie dans son ancien emploi. Une injustice, un licenciement brutal, un management humiliant. Une perte de confiance profonde.
Marc n’a pas peur de travailler.
Il a peur d’être à nouveau détruit.
Ce qu’il vit, c’est ce qu’on appelle une mémoire traumatique professionnelle : le corps garde la trace de ce qu’il a enduré.
Même quand l’esprit veut avancer, le système nerveux, lui, reste en alerte. Il protège, il se tend, il anticipe le danger.
Alors, la reprise devient un défi intérieur.
Ce n’est pas “retrouver un job”, mais retrouver un sentiment de sécurité.
Reconstruire la confiance en soi, en l’autre, en la vie professionnelle.
Dans ce type d’accompagnement, le travail n’est pas de “pousser à retravailler”, mais d’aider la personne à apprivoiser sa peur.
À écouter ce que le corps raconte encore.
À redonner du sens à l’action, du goût à l’engagement, et surtout… du respect à soi-même.
Chez Develop’Group, j’accompagne les personnes en post burn-out à reprendre leur place, à leur rythme.
Avec douceur, lucidité et une conviction : on ne guérit pas d’un burn-out en reprenant vite, mais en reprenant juste.
👉 Si vous vous reconnaissez dans cette histoire, ou si quelqu’un autour de vous vit cette difficulté, parlons-en.
